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Nancy Roc – Andress Apollon, le fil des évènements: Au lieu d’accorder une interview Andress Apollon directrice de l’edh a appelé Nancy Roc pour hurler et décliner

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Tout Hait a publié un article, « Pourquoi la directrice de l'EDH Andress Apollon a-t-elle fui une interview avec Nancy Roc », dans lequel nous avons repris un texte du journaliste Nancy Roc faisant état de ses démarches et surtout d'un silence méprisant de la directrice de cette institution de l'état haïtien face aux demandes d'explication du grand public. Dans l'intervalle, la situation avait évolué.

Dans un autre texte de Nancy voir plus bas elle a expliqué que Madame Andress Appollon l'avait appelé « furieuse comme une lionne » après avoir pris vent que son attitude était rendue publique et cela commençait à faire des vagues. Tout Haiti persiste et signe que la directrice doit à la presse et au grand public des explications sur sa gestion et sur la généralisation du black-out dans la région métropolitaine.

Je vous invite à lire le texte de Nancy Roc et de faire vous-même votre conclusion.

Tout Haiti,

À l'adresse de l'agence en ligne Tout Haïti.

Bonjour,

Je viens de lire avec surprise cette note de Tout Haïti (voir article ci-attaché). Il semble que nos confrères n'aient pas lu mon deuxième post précisant que Mme Appolon m'a dit ce matin au téléphone, n'avoir jamais reçu les 3 courriels que je lui ai envoyés. Toutefois, vu que je n'ai qu'une parole, et que je lui avais promis de lui envoyer un courriel immédiatement après notre entretien lundi soir, le 15 octobre, (ce que j'ai fait ); elle aurait pu me contacter lorsqu'elle a vu que je ne ''l'aurais pas fait'' lorsque le jour de l'interview est arrivé à terme, soit mercredi 17 octobre à 19h. Elle m'a répondu qu'elle n'avait pas mon numéro de téléphone...pourtant, elle l'a trouvé ce matin après la publication de mes posts sur Facebook et Twitter.

Comme je ne souhaite pas entrer ni entretenir une polémique avec Mme Andress Appolon ou aucun responsable d'État, je ne m'attarderai pas à préciser la teneur de ses propos et le ton qu'elle a employé. Toutefois, il est clair que Mme Appolon- que je ne connais pas et à qui je n'avais jamais parlé auparavant ce jeudi 18 octobre que le lundi 15 octobre a fait preuve à mon égard, d'une agressivité que je n'avais jamais encore vécue avec un(e) responsable étatique en 26 ans de carrière.

Toutefois, pour la gouverne de mon public, je tiens à préciser, que le lundi 15 octobre, je me suis mise à son entière disposition pendant la semaine pour réaliser l'interview. Elle n'était disponible ni le jeudi, ni le vendredi. Nous avons donc convenu une interview pour le 19 octobre à 19h. Déjà, lors de notre premier entretien téléphonique, elle ne m'a pas saluée et lorsque je lui ai dit que je souhaitais avoir l'honneur de l'avoir comme invitée sur Métropolis car, je cite, « beaucoup de gens se plaignent de l'EDH et nous pourrions faire le point », elle m'a tout de suite interrompue en me disant qu'il était dommage que je sois, je cite, « si pessimiste et qu'il y avait aussi des progrès à l'EDH » et que, selon elle, cette interview était biaisée d'avance. Étonnée par ce jugement hâtif, j'ai voulu la rassurer en précisant que je ne faisais qu'exprimer ce que le public écrivait sur Facebook et Twitter et que, au contraire, Métropolis était une plateforme où elle aurait davantage de temps pour s'exprimer et expliquer les obstacles auxquels elle fait face autant que les progrès réalisés. J'ai même voulu me montrer rassurante, en lui disant que personne ne pouvait exiger d'elle une baguette magique vu qu'elle n'occupait son poste que depuis le mois d'août. C'est alors, qu'elle s'est calmée et a accepté l'entrevue.

Mes 3 courriels ne sont apparemment pas parvenus à Mme Appolon et c'est suite à mes posts sur FB et Twitter de ce matin, qu'elle m'a appelée. Encore une fois, elle a débuté la conversation sans me saluer et, cette fois-ci, je l'ai interrompue en lui disant : « Bonjour Mme Appolon, bonjour ...». Je préfère, par éducation, éviter d'en dire plus sur le reste de cette ''conversation'', qui s'apparentait davantage à des hurlements qu'à un échange constructif. J'ai du d'ailleurs, l'interrompre, en lui demandant d'arrêter de crier sur moi.

Malgré tout, faisant preuve de retenue et me faisant même violence pour ne pas lui répondre sur le même ton, je lui ai encore proposer qu'on réalise cette interview importante pour le public et les usagers de l'EDH qui se plaignent du black out généralisé en Haïti. Elle a refusé ma proposition en me déclarant en anglais : « I am not interrested. Good afternoon » et a raccroché.

Encore une fois, je regrette que Mme Appolon prenne les gens de si haut et qu'elle ne soit apparemment pas imbue de la notion du service public qui exige, selon sa définition, « le service public est une mission générale ou une prestation particulière qui est DUE PAR L'ÉTAT À TOUS LES CITOYENS APPELÉS USAGERS ».

N'ayant pas l'adresse de Tout Haiti, je prends mon public à témoin, que j'autorise Tout Haïti à publier, cette présente réponse.

Cordialement,

Nancy Roc
Montréal, le 18 octobre 2012.

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