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Liberté de presse internationale : Le Brésil parmi les 5 pays les plus meurtriers pour les journalistes en 2012, selon Rsf

oeil bresil drLe dernier rapport de l'organisation non gouvernementale (Ong) internationale de défense de la liberté d'expression et d'information, Reporters sans frontières (Rsf), reconnue d'utilité publique, est peu flatteur pour le Brésil, dirigeant de la mission des nations unies pour la stabilisation en Haïti (Minustah), indique un document consulté par l'agence en ligne AlterPresse.

Publié le 18 décembre 2012, le document intitulé « 2012 : hécatombe pour les acteurs d'information » place le Brésil parmi les « 5 pays les plus meurtriers pour les journalistes » aux côtés de la Syrie, de la Somalie, du Pakistan et des États-Unis du Mexique.

2012 est « l'année la plus meurtrière pour les journalistes, depuis la première publication du bilan annuel de Reporters sans frontières en 1995 », lit-on dans le rapport qui recense 88 journalistes tués.

56, dont 5 au Brésil, ont perdu leur vie dans ces 5 pays. La Syrie vient en tête avec 17 morts.

Au Brésil (5e parmi les 5), « l'envers du décor », ce sont les thèmes de « narcotrafic à la frontière paraguayenne » et la mise en cause d'une autorité publique ou la dénonciation des cas de corruption qui emmènent les journalistes au cimetière.

En gros, la note est salée pour la liberté de la presse dans le monde.

Malgré « l'adoption de la Résolution 1738 par le Conseil de sécurité des Nations Unies qui rappelle aux États la nécessité de protéger les reporters en zones dangereuses, les violences commises à l'encontre des journalistes demeurent l'une des plus grandes menaces pour la liberté d'expression. En premier lieu, les assassinats » en 2012.

« 88 journalistes tués ; 879 journalistes arrêtés/interpellés ; 1,993 journalistes agressés ou menacés ; 38 journalistes enlevés ; 73 journalistes qui ont fui leur pays ; 6 collaborateurs des médias tués ; 47 net-citoyens et citoyens-journalistes tués ; 144 blogueurs et net-citoyens arrêtés ; 193 journalistes emprisonnés » sont les chiffres fournis par Reporters sans frontières.

« Le nombre, historiquement élevé de journalistes tués en 2012, est principalement imputable au conflit en Syrie, au chaos en Somalie et à la violence des talibans au Pakistan. L'impunité, dont jouissent les auteurs d'exactions, encourage la poursuite des violations des droits humains, en particulier de la liberté de l'information », déclare Christophe Deloire, secrétaire général de Reporters sans frontières.

Source: Alterpresse
Photo credit:etudier-voyager

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