Actualités
Décès du Juge: Après les Sénateurs, les Députés recommandent la mise en accusation de Martelly, Lamothe et Sanon déclarés "parjures"
- Détails
- Catégorie : Actualités
- Publié le vendredi 23 août 2013 19:39
La commission d'enquête sur le décès troublant du magistrat, qui a transmis son rapport final vendredi aprèsp-midi au bureau de la Chambre basse, demande également que des poursuites judiciaires soient engagées contre le doyen Raymond Jean-Michel et Me Gary Lissade
La commission spéciale de la Chambre des Députés chargée de faire la lumière sur la mort suspecte, le mois dernier, du juge Jean Serge Joseph, a recommandé vendredi la mise en accusation du Président Michel Martelly, du Premier ministre Laurent Lamothe et du ministre de la justice, Jean Renel Sanon, coupables de « parjure », selon les conclusions du rapport d'enquête, a appris en exclusivité Radio Kiskeya de sources parlementaires.
Le document a été remis en début d'après-midi au président de la Chambre basse, Jean Tholbert Alexis.
Il y a deux semaines, une commission sénatoriale enquêtant sur le même dossier avait abouti à des recommandations similaires, provoquant un lever de boucliers des élus proches du pouvoir qui, depuis, paralysent le fonctionnement de la Chambre haute afin d'empêcher la tenue d'une séance plénière sur cette affaire explosive, extrêmement embarrassante pour le chef de l'Etat et son régime.
Les commissaires de la Chambre basse, qui ont finalement rendu leur verdict au bout de maintes péripéties, accusent les principaux représentants de l'Exécutif d'avoir harcelé le juge Joseph en le soumettant, deux jours avant sa mort, le 13 juillet, à des pressions insupportables. Il leur est également reproché d'avoir entrepris une campagne mensongère en niant en bloc les faits qui se seraient passés lors d'une réunion secrète, tenue le 11 juillet au cabinet de Me Gary Lissade, ex-ministre de la justice et conseiller juridique du Président de la république.
Outre le jugement par devant la haute cour de justice de MMM. Martelly, Lamothe et Sanon, la commission d'enquête a également recommandé des poursuites judiciaires contre Me Lissade et le doyen du tribunal civil de Port-au-Prince, Me Raymond Jean-Michel. Ce dernier est accusé d'avoir conduit le défunt magistrat à cette rencontre où l'ordre lui aurait été intimé de mettre fin rapidement aux poursuites judiciaires engagées contre la famille présidentielle, objet d'une plainte pour corruption présumée.
Source: Radio Kiskeya
Publié le vendredi 23 août 2013
A Lire Aussi:
- Version officielle du rapport final de la commission spéciale d'enquête du Sénat sur la mort suspecte du juge Jean Serge Joseph
- Michel Martelly et Laurent Lamothe, Criminels « de haute trahison »
- Mise en accusation de Martelly recommandée – La commission du Senat confirme la présence de Martelly et de Lamothe au bureau de Garry Lissade avec le juge Jean Serge Joseph
- Audio: Interview de la veuve du juge Jean Serge Joseph, sur la rencontre du juge avec Michel Martelly et Laurent Lamothe
- Récusation officielle du Juge Zafra Lamarre Belizaire par Me André Michel et Enold Florestal
- Le commissaire « Gros Moso » Francisco René déjà à l’œuvre contre des parlementaires ?
- Le Scandale du budget: Palais national sur Préval de 95 millions est passé à 329 millions à cause des voyages de Martelly
- Michel Martelly jouait mercredi dans un casino, aux Bahamas, et ira en croisière avec Gregory Mayard Paul dixit Levaillant Louis Jeunes
- L’étincelante Andress Appolon éteinte par l’EDH et Révoquée par Laurent Lamothe
- Michel Martelly est porté « disparu » il a pris le large avec sa famille…
- Leslie Péan: Une crise dans la crise en Haïti
- Video: Conférence de presse des Mes André Michel et Newton Saint Juste dénonçant l’arrestation illégale et les blessures infligées au prisonnier politique Enol Florestal
- Vidéo du nouveau « Gros Moso » de Port-au-Prince Me Francisco René - annonçant la fin de la recréation et du théâtre radiophonique
- Commissaire Francisco René tout de rose vêtu, contesté à Miragoane, à Port-de-Paix et accusé d’harcèlement sexuel a menace la presse et les libertés d’expressions