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Le Trait d'Union Entre Les Haitiens

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Colombie : emprisonné pour avoir critiqué le gouvernement. Entretien avec Miguel Angel Beltran. (The Prisma)

colombie-miguel-angel-beltranMiriam Valero

Son cas a fait le tour du monde. Victime d’un montage et accusé d’être l’un des leaders de la guérilla des FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie), Miguel Ángel Beltrán a été emprisonné pendant deux ans. Aujourd’hui innocenté et libre, il nous parle de la persécution qu’il a vécu pour avoir exprimé des critiques sur le gouvernement et le conflit en Colombie.

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Le monde peut-il survivre à l’arrogance de Washington ?

clown-washingotnla Russie et la Chine en ligne de mire de l’administration Obama

LGS : Après un ancien président des Etats-Unis qui accuse Obama d’être un assassin, voici un ancien ministre de Reagan qui traite le gouvernement US de psychopathe. Pendant ce temps, la presse française nous informe à sa manière sur... quoi déjà ?


Lorsque le Président Reagan m’a nommé Secrétaire adjoint du Trésor à la politique économique, il m’a dit qu’il devait rétablir l’économie US pour la sauver de la stagflation, afin de pouvoir peser de toute la puissance de notre économie sur les dirigeants russes pour les convaincre de négocier la fin de la Guerre Froide. Reagan a dit qu’il n’y avait plus de raison de vivre sous la menace d’une guerre nucléaire.

L’administration Reagan a atteint ces deux objectifs, qui en retour ont été ruinés par les administrations suivantes. C’est le propre vice-président et successeur de Reagan, George Herbert Walker Bush, qui a violé en premier les accords Reagan-Gorbatchev en intégrant d’anciennes républiques de l’Union Soviétique dans l’OTAN et en plaçant des bases militaires occidentales aux frontières russes.

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Quand l’opposition au monopole capitaliste devient ’délit de rébellion’ : Les prisonniers politiques en Colombie entre torture et invisibilisation

monopole-visiereEn Colombie, des milliers d’hommes et de femmes sont condamnés pour « délit de rébellion » -inscrit dans le code pénal - et aussi condamnés en vertu de son extension plus arbitraire, le crime de « terrorisme » [1], une catégorie qui englobe tout ce qui peut gêner l’État colombien et le grand capital d’un pays spolié qui tente d’étouffer le mécontentement social par l’extermination et l’incarcération.

Sur les 9500 prisonniers politiques de l’État colombien, on estime que près de 90% sont des civils incarcérés à cause de leur activité politique, leur pensée critique et leur opposition aux politiques de destruction de l’environnement : syndicalistes, défenseurs de l’environnement, enseignants, dirigeants paysans, universitaires critiques, avocats, médecins, défenseurs des droits humains…même les artistes font l’objet de persécutions politiques. Les montages judiciaires avec des témoins payés et des preuves falsifiées sorties « d’ordinateurs magiques » , sont manigancés de façon systématique contre les victimes de persécutions : les agissements illégaux de l’establishment militaire et de ses témoins préparés dans les bureaux de l’armée [2] sont avalisés par l’appareil judiciaire de façon scandaleuse tout en s’articulant avec des lois criminalisant la protestation : l’appareil judiciaire est utilisé comme arme de guerre contre la population, afin de démanteler l’organisation sociale et empêcher toute pensée critique.

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Julian Assange : Ce que ça coûte d’être dissident en Occident (Dissident Voice)

julian-assange-dissidentJulian Assange a rendu service à l’humanité en publiant les dépêches diplomatiques étasuniennes qui révélaient que "les décisions politiques étasuniennes étaient plus motivées par le pétrole que par la lutte contre le terrorisme" et que les meurtres et la torture de dizaines de milliers de civils par les forces des Etats-Unis et de l’OTAN en Irak et en Afghanistan dont font état les journaux de guerre respectifs étaient des preuves de crime de guerre.

Cependant, à son grand désarroi, Assange, en tant que dissident occidental ne jouit pas de la mansuétude dont jouissent les dissidents chinois. Les politiciens du monde "libre" ne veulent pas reconnaître qu’il a agit noblement en révélant les violations des droits humains et les crimes de guerre commis par l’OTAN et les Etats-Unis. Le président Obama a parlé d’une "déplorable fuite de documents" ; l’ancien président de la Chambre des Députés, Newt Gingrich, pense qu’Assange doit être traité comme un "combattant ennemi" ; le leader du groupe GOP (Grand Old Party : Parti Républicain, ndt), Mitch McConnell, l’a qualifié de "terroriste high-tech" ; et Sarah Palin veut qu’il soit pourchassé comme al-Qaeda.". D’autres politiciens dont des dirigeants de médias alignés "ont ouvertement demandé qu’il soit mis à mort."

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Crimes médiatiques ou les conséquences meurtrières de la désinformation

media-desinformationPar Guillaume de Rouville - Depuis la chute du mur de Berlin, l’emprise des médias atlantistes sur les opinions publiques occidentales, au lieu de décliner en raison de la disparition de la menace communiste, s’est développée au point de supprimer quasiment toutes les voix dissidentes des canaux d’information non marginaux ou alternatifs. En France, pays un peu plus rétif que ses voisins à la mainmise atlantiste, ce travaille de nettoyage médiatique a été achevé par Nicolas Sarkozy avec l’aide de personnalités néoconservatrices comme Christine Ockrent ou Philippe Val (legs sur lequel le nouveau Président très atlantiste ne reviendra évidemment pas).

Il en résulte un unanimisme de l’information dont on pourrait s’accommoder en invoquant l’imperfection des Homo Sapiens s’il n’avait pour objectif principal de cacher des crimes de masses dont les élites dirigeantes des démocraties occidentales se rendent coupables avec une impunité déconcertante.

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