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Ayibobo Haïti Liberté ! Cinq années au service de la lutte du peuple haïtien

haiti-liberte-galaL'equipe de Haiti-Liberte

Par Fanfan Latour


 

Cinq années se sont déjà écoulées depuis la fondation du journal Haïti Liberté. Cinq années d’incessant labeur, de difficultés matérielles à surmonter chaque jour, chaque semaine. Cinq ans à espérer que demain sera un jour meilleur, malgré l’impression trop souvent ressentie de recommencer à zéro tant il faut surmonter à tout moment des obstacles, surtout financiers. Mais le staff ne s’est jamais découragé, car convaincu du devoir patriotique qui lui incombe.

Ces cinq années de persévérance et de lutte, le journal les a célébrées lors d’un gala d’anniversaire le 28 juillet écoulé. Ce bel event a eu lieu dans le cadre enchanteur de Reception House, à Flushing, Queens, avec comme Maître de cérémonie, Jean-Claude Cajou, un dévoué sympathisant du journal. La fête, rehaussée de la présence d’un invité spécial, le sénateur Moïse Jean-Charles a pris un beau départ patriotique sur l’air de la Dessalinienne chantée par Jocelyne Gay, une active sympathisante du journal bien connue du public pour sa voix chaude et entraînante.

haiti-liberte-gala8Tour à tour, ont défilé devant un public comblé les artistes de la soirée: Monvelyno Alexis, Sarah Dupuy et John Steve Brunache. Comme à l’accoutumée, Alexis, le mage du brassage de la musique de jazz et de la musicalité rythmique de notre vodou a commencé par faire allusion à ses rêves pour mieux asseoir la culture haïtienne. Courte introduction vite suivie de l’interprétation de L'equipe de Haiti-Liberte

Ayibobo, bien du terroir, et de Let’s go for Love, un message d’Amour à tous les hommes, toutes les femmes de bonne volonté. Pour la circonstance, Sarah Dupuy, cette exquise vocaliste s’était fait accompagner par Alexis à la guitare dans un morceau assez vif sur rythme banda, en fait le morceau lui-même s’intitulait Banda. Le spectacle comptait aussi le bel artiste John Steve Brunache, «guitariste, compositeur, trouvère pur sang et musicien très imprégné de référence locale, samba étonnant enraciné dans la matrice populaire». Il a su captiver l’assistance avec quatre prenantes interprétations dont son classique Chimen Limyè, et son mega-hit Larelèv lakay qui a électrisé la salle. Dès les premières notes de la ritournelle Anye, anye, les lwa lakay semblaient chevaucher plus d’un. Une demi-heure d’agréable musique du terroir que nous ont offert ces trois artistes qui se sont révélés à la hauteur du moment, pleinement en communion avec une salle comble venue participer à cette très belle soirée d’amitié et de solidarité, fierté de l’hebdomadaire Haïti Liberté.

Le journal a profité de cette heureuse célébration pour honorer quelques compatriotes qui le méritaient bien. D’abord des membres de la communauté brooklynoise dont la publicité sans faille assure en partie la survie de l’hebdomadaire: le docteur Kesler Dalmacy, Mme Florence Comeau de Interlink Translation Services, M. Joseph Chery et Jean B. Colas de Chery’s Brokerage. Ensuite ont eu droit à la gratitude du journal soit à cause de leur engagement à servir le journal à l’année longue, M. Pierre L. Forrestal et M. Didier Leblanc, soit à cause de leur solidarité de sympathisants bénévoles, M. Michel Poitevien et son épouse Mme Andrée Poitevien.

haiti-liberte-gala2Last but not least, le sénateur Moïse Jean-Charles, l’invité d’honneur, recevait une distinction toute spéciale pour être non seulement un défenseur authentique des intérêts des masses haïtiennes par ses dénonciations répétées des dérives atroces et des mensonges éhontées du chef de l’Etat haïtien, mais aussi un grand ami politique de Haïti Liberté. Après avoir remercié la direction du journal du grand honneur qui lui avait été fait, le sénateur Jean-Charles, entre autres choses, a entretenu l’assistance de sa stratégie pour démasquer les membres du gouvernement, leurs faux-fuyants, leur comique embarras à répondre à des questions simples particulièrement celles portant sur l’usage des fonds de l’Etat.

Vers minuit, les convives ont été invités à s’approcher des tables garnies dont les mets, savoureux, avaient été préparés par ces cordons bleus, proches sympathisants du journal. La partie dansante avait commencé au même moment au rythme entraînant et bien frappé du Retro Band, un ensemble de New York attaché à puiser dans le répertoire des «anciens», exécutant des morceaux au goût d’une certaine tranche d’âge (je n’en dirai pas plus). C’était la deuxième fois au cours de cette année que le Retro Band avait diverti les sympathisants et amis du journal. Ce n’aura pas été la dernière et au nom de ce public satisfait, je me permets de demander au staff exécutif du journal de s’assurer que l’année prochaine nous soyons « rétrobandés».

Il a fallu un peu plus tard interrompre pendant quelques minutes le charme rétrobandais de façon à ce que le dévoué et infatigable directeur du journal, Berthony Dupont, présente à l’assistance ceux et celles qui contribuent depuis cinq ans déjà à assurer la bonne marche du journal: une flopée de «toulejou m la» et même des «pa jamè dodo». Nombreux, ils se sont rassemblés autour du «dirèk» pour une photo de famille, la photo d’un heureux anniversaire. La soirée touchait à sa fin. Au moment du Bonsoir dame, vers trois heures du matin, le staff du journal a distribué aux convives des T-shirts à titre de souvenir de cet heureux event.

Sans doute tout le staff a travaillé dur pour assurer le plus grand succès possible de la soirée. N’empêche, une autocritique paraît nécessaire. Je la fais tant en mon nom qu’en celui des autres membres du staff du journal : coordination mal assurée durant les toutes dernières heures précédant la soirée de gala, ce qui a contribué à un placement des convives de façon un peu anarchique autour des tables; retard assez significatif à commencer la fête à temps et un léger laxisme à diriger les invités vers les tables garnies par ordre de tables. Autant donc de petits accrocs à une certaine discipline nécessaire lors de pareilles festivités, ce pour quoi le journal s’excuse auprès de ses «fanatiques». Bonne note a été prise pour l’année prochaine.

haiti-liberte-gala4Malgré cette dernière note autocritique, la soirée a quand même connu un beau succès, celui d’avoir rassemblé dans la joie des fans qui font confiance au journal Haïti Liberté pour ce qu’il représente en terme de défense du peuple haïtien et de dénonciation des dérives et fautes graves du pouvoir actuel. Merci à tous ceux et toutes celles qui ont fait le déplacement particulièrement nos amis et amies venus de Boston, de Miami et du Canada. Merci à tous les bénévoles qui se sont dépassés, comme d’habitude, pour potékoler avec Haïti Liberté : Gladys Phillpotts, Yves Camille, Bertin Edmond, l’ingénieur Roosevelt René, Marquez Osson de l’équipe KAKOLA.

Merci au dévoué personnel du journal Jackson Rateau, Didier Leblanc, Leonia Lamour et ses deux filles Vaneev et Leila, Kim Ives, Pierre L. Florestal, sans oublier le directeur Berthony Dupont. Tous se sont dépensés sans compter pour assurer le succès de la fête. Merci au Retro Band dont la moelleuse cadence a fait beaucoup d’heureux. Merci à ceux et celles qui nous ont préparé des mets excellents, du koupe dwèt pour les palais exigeants : Claudette Crispin, Minouche Lambert Sévère, Joseph Désir, Frantz Jean-Pierre, Yanick Lambert, Michel et Andrée Poitevien.

Merci aux artistes Dupuy, Brunache et Alexis dont le talent a séduit les convives. Merci au sénateur Moïse Jean-Charles d’avoir rehaussé de sa présence cette soirée-anniversaire. Merci à notre infatigable photographe Edgar Lafond toujours «l’arme au poing», grenadier à l’assaut d’images à garder pour l’Histoire. Merci enfin et surtout aux directeurs, personnel et présentateurs de programme de Radio Pa Nou, Radio Soleil et Radio Optimum qui n’ont pas lésiné sur une publicité tous azimuts pour promouvoir le 5ème anniversaire de Haïti Liberté.

A l’année prochaine pour une autre soirée de solidarité et de haute chaleur patriotique avec le journal. Ayibobo pour Haïti Liberté !