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La Diplomatie “Kokoratisée” de Jovenel Moise Dans Les Colonnes de Washington Times

pompeo jovenel claude josephMike Pompeo dans un couloir du palais Dominicain avec Jovenel Moise et le ministre de facto Claude Joseph

 

Le Washington Times, journal d’extrême droite peu recommandable, vient de publier un énième médiocre éditorial « OP-ED » du petit dictateur Jovenel Moise. En quoi excelle-t-il? La dictature? La chute politico-financière? Le mensonge outrancier? Cette fois-ci, ce n’est pas dans le Miami Herald mais plutôt un atterrissage aux forceps dans le Washington Times. Pour quelle audience ? Et pour quel public ? Jovenel Moise fait des yeux doux au Département d’État américain, recherche l’attention de l’équipe de Joe Biden en prétendant qu’il va organiser  les élections « Dermalog » en août 2021.

Regardons cette œuvre du Washington Times rédigée par un écrivassier au service du roi «ApreDye »

Premièrement, Jovenel Moïse dit qu’il y a des centaines de partis politiques. Mais la première question devrait être et de savoir à qui est ou était la faute? N’était-ce pas son prédécesseur et chaperon Michel « Sweet Micky » Martelly qui a ouvert la porte à Haïti d’avoir plus de partis politiques au nom des négociations politiques ? Récemment « ApreDye » Moise a suivi les pas de son mentor quand il a annoncé l’aide aux partis pour une élection à venir ? Donc, utiliser les « centaines de partis politiques » d’Haïti comme un argument pour la réforme constitutionnelle ou son incapacité à gouverner, alors que c’est lui, Martelly en créant des partis politiques-bidons qui ont instrumentalisé tout cela. C’est malhonnête ! Notre excellence dans la malhonnêteté.

Comment Jovenel Moise peut-il profiter de ses propres erreurs

Deuxièmement, il est évident que les administrations actuelles et précédentes en Haïti ont utilisé leur contrôle majoritaire - et l’argent de l’État - pour obtenir leur feu vert au Parlement. S’il n’y a pas eu d’élection, n’est-ce pas en fin de compte la faute à l’exécutif qui n’y a pas vu une certaine priorité ? Comment Jovenel Moise peut-il profiter de ses propres erreurs ? « Nemo auditur propriam turpitudinem allegans” ( Nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude.)

Troisièmement, Moïse continue de blâmer le Parlement pour l’absence d’une loi électorale. Le dernier CEP de Léopold Berlanger n’a jamais envoyé un projet de loi au Parlement avant qu’il ait quitté ses fonctions jusqu’au dysfonctionnement dudit Parlement par le dictateur Jovenel « ApreDye » Moise. C’est ça la vérité ?

Depuis le 28 octobre 2020, sans les élections législatives, Jovenel Moise est devenu un dictateur, un vrai autocrate. Pas de Parlement. Pas de députés. Pas de Sénateurs. Pas de municipalités issues des élections démocratiques. Le mandat présidentiel de Jovenel Moise se termine le 7 février 2021. La diplomatie américaine doit prendre note du nouveau dictateur dans le bassin de la Caraïbe. Haïti vit déjà une certaine transition. Les rues seront surchauffées pour demander le départ de Jovenel Moise avant le 7 février 2021. Qui vivra verra !

Tout Haïti

Éditorial
Le 11 décembre 2020

Source: https://m.washingtontimes.com/news/2020/dec/10/free-and-fair-elections-for-a-more-democratic-hait/